Réputée pour sa mousse au chocolat, l'entreprise Marie Morin située à Quessoy emploie 64 salariés.

Ce mercredi 31 mars s'est tenue une visite de l'enteprise en présence de Thierry Mosimann, préfet des Côtes-d'Armor, Thierry Andrieux et Jean-Luc Gouyette, maire de Quessoy.

Parmi les 35 recettes qui sortent des lignes de production, le best-seller de Marie Morin est sa mousse au chocolat à l'ancienne. Il s'en écoule 10 millions de pots par an, ce qui représente 45% des ventes. La crise sanitaire a eu globalement peu d'impacts sur le chiffre d'affaires puisque la production a été stoppée une seule journée et une baisse de 50% des ventes a été enregistré durant deux semaines.

L'entreprise a un projet d'un montant global de 8M€ pour le réaménagement du site de Quessoy (uniquement immobilier). Elle souhaite également créer une nouvelle usine à Ploufragan visant à multiplier par 2,5 sa capacité de production actuelle et entrainant la créations de 6 emplois. Les investissements en équipement pour ce projet représentent 1,5 M€.

La PME fait partie des entreprises costarmoricaines retenues pour bénéficier du Plan de relance. Par l'intermédiaire de l'appel à projets "Territoires d'industrie" la société s'est vu accorder une subvention à hauteur de 180 000 € pour le financement de ce projet.

Le soutien financier de l'Etat s'est effectué via la rallonge nationale accordée aux " Territoires d'industries " de 100M€ pour l'édition 2020. Sur ces 100 M€, 5M€ étaient fléchés pour la Bretagne. C'est dans ce cadre que Marie Morin a pu bénéficier d'un soutien de l'État.

Un Plan de relance doté de 100 milliards d'euros à l'échelle nationale

Annoncé le 3 septembre 2020, le plan de relance, historique par son ampleur, est constitué de trois volets qui visent à rendre notre économie plus écologique, plus compétitive et plus solidaire :

  • Volet Écologie : 30 milliards d'euros 
  • Volet Compétitivité : 34 milliards d'euros 
  • Volet Cohésion : 36 milliards d'euros

En 2020, 11 milliards d'euros sur ces 100 milliards d'euros ont été engagés, dont 9 milliards d'euros effectivement versés.

Sa territorialisation doit permettre une mise en oeuvre plus rapide et une meilleure valorisation des actions de l'État au niveau local. L'essentiel des mesures prévues par le plan de relance sera réalisé en 2021 et 2022, mais certaines ont déjà permis des avancées concrètes à l'échelle départementale depuis le mois de septembre 2020.

 

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