Gestion des espèces invasives

Lamballe Terre & Mer coordonne la lutte contre certaines espèces invasives sur le territoire pour réguler celles posant des problèmes environnementaux ou sanitaires. Une convention annuelle, passée avec la FGDON (Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles) permet aux 38 communes de disposer directement de conseils et de matériels de piégeage pour réguler les espèces classées invasives (ragondins, rats musqués, corneilles, pigeons urbains, etc). Un réseau d’une douzaine de bacs réfrigérés est également mis à disposition des communes pour recueillir, avant équarrissage, les animaux piégés.

Frelons asiatiques

Le frelon asiatique (Vespa Velutina) est un frelon invasif d’origine asiatique. Ce prédateur des abeilles constitue un grave danger pour la biodiversité en détruisant ces insectes pollinisateurs. Pour tout savoir sur le frelon asiatique.

Lamballe Terre & Mer prend entièrement en charge la destruction des nids de frelons asiatiques sur son territoire, sur une propriété publique ou privée.

En cas de présence d’un nid :

• Contactez votre mairie et remplir une fiche de signalement
• Après constatation par le référent de la commune, une entreprise mandatée par Lamballe Terre & Mer se chargera de procéder à la destruction du nid lorsque les conditions le permettront.

Chenilles processionnaires du pin

La chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pitycampa) est la larve d’un papillon nocturne. Très urticantes, ces chenilles peuvent déclencher des réactions allergiques parfois graves pour les humains comme pour les animaux (oedèmes, démangeaisons, etc.). Elles causent également des lésions sur les arbres (défoliation, affaiblissement, …).

Les risques envers les humains et les animaux sont les plus critiques lors de la période de processions (de novembre à fin mars).
De nombreuses méthodes permettent de lutter contre les chenilles processionnaires.

Pour choisir la solution la mieux adaptée à votre situation, contactez :
La Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles des Côtes d’Armor
02 96 01 37 90 - FGDON22@innoval.com
fredon-bretagne.com
 A télécharger : Plaquette d'informations sur les Chenilles processionnaires du pin

Plantes exotiques envahissantes

Les plantes exotiques envahissantes telles que le Datura stramoine, les renouées asiatiques ou l’Ambroisie à feuilles d’Armoise, sont des espèces introduites par l’homme sur un territoire où elles ne sont pas naturellement présentes. Elles représentent une menace pour les écosystèmes, les habitats ou les espèces autochtones avec des conséquences écologiques, économiques et sanitaires. Ces espèces se propagent rapidement, d’où l’intérêt d’intervenir dès que possible.

Mesures de précaution :

• Savoir les reconnaître,
• Ne pas les planter,
• Privilégier les espèces locales ou certaines espèces exotiques peu compétitives.

Que faire en leur présence ?

• Signalez leur observation en contactant le service environnement : environnement@lamballe-terre-mer.bzh,
• Coupez les tiges avant la floraison et renouvelez si besoin (Attention aux risques de brûlures avec la Berce du Caucase),
• Ne les jetez en aucun cas en milieu naturel,
• Ne les compostez pas (risque de bouturage ou de résistance des graines).

Stop aux déchets verts dans la nature

Les déchets verts n'ont pas leur place dans la nature et, contrairement à ce que l'on pourrait penser, ils ne sont pas sans risque pour la faune et la flore. La décomposition de ces déchets verts issus des jardins ne sont pas les mêmes qu'en milieu naturel (essences différentes, traitées, etc.). Bien qu'ils se dégradent, leur décomposition entraîne des modifications de la faune et de la flore. Ils peuvent favoriser ainsi le développement de plantes invasives (laurier palme, herbe de la pampa…) contre lesquelles il faut lutter pour protéger les espèces locales.

Tous les dépôts sauvages, y compris de déchets verts, sont passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 €.

Que fait-on alors de ces déchets ? On les valorise au maximum dans son jardin (compost, paillage...) et on les dépose, en dernier recours, à la déchèterie.